INTRODUCTION

Création le 29 septembre 2016

Où le lecteur apprendra avec intérêt que c’est au nom de l’Europe que la France royaliste va se lancer dans la conquête de l’Algérie, contre la piraterie, l’esclavage et l’insolence. Il y a quand même un bémol subliminal : l’Angleterre — encore elle— aura manœuvré avec fair-play pour que la France fasse leur fête aux Barbaresques inféodés aux Turcs, en se réservant le champ libre pour les choses sérieuses, c’est-à-dire le contrôle de la route des Indes.

En 1802, le Premier Consul Napoléon Bonaparte
confia au contre-amiral de Leissègues une escadre destinée à rendre au pavillon national la prépondérance qu’il avait momentanément perdue auprès des puissances barbaresques. L’amiral se rendit d’abord à Alger ; suivi d’une faible escorte, il osa se présenter lui-même à l’audience du Dey.
Tu es bien audacieux, lui dit le chef barbaresque, de te livrer ainsi à ma merci.
– Pas autant que tu le supposes, répondit l’amiral français ; car toutes mes mesures sont prises pour qu’à la moindre violence de ta part, ta ville soit réduite en cendres
.
 

Ce langage énergique, soutenu par les démonstrations  vigoureuses de son escadre, obtint toutes les satisfactions demandées par le Premier Consul. Il conclut avec le Dey, en qualité d’ambassadeur, un traité honorable et avantageux pour la France. Sa mission à Tunis eut également les résultats les plus satisfaisants, et il ramena sur son bord un ambassadeur extraordinaire que le Bey envoyait au Premier Consul. »
(extrait du discours du capitaine MAZÉ, neveu du vice-amiral de Leissègues lors de ses obsèques le 26 mars 1832.)




Suit le discours du Ministre de la Marine et des Colonies :

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